Accéder au contenu principal

Alinor Jolliot, volontaire en service civique à ACARM

Peux-tu me présenter l’association où tu fais ton service civique ?
Il s’agit de l’ACARM, l’Association Couserannaise pour l’Accueil des Réfugié(e)s et Migrant(e)s : une petite association Saint-Gironnaise qui accompagne, héberge, et agit pour des personnes migrantes, souvent en situation irrégulières, quoique ses missions sont variables et dépendent des bénévoles qui les portent.

Pourquoi avoir choisi cette association ?
Je sortais d’un petit job saisonnier quand une amie bénévole de l’ACARM m’a parlé de ce service civique. J’étais un peu hésitante, mes projets de voyage à ce moment-là venaient de s’écrouler, mais dès que j’ai rencontré les membres de l’association lors de sa journée porte-ouverte, les familles accompagnées, j’ai su que je devais m’engager : ayant déjà beaucoup milité pour les droits de l’homme, ça me semblait tout naturel que de poursuivre avec eux.

Quelle est ta mission au sein de l’association ? Pourquoi avoir choisi cette mission ? Quel est ton rôle au sein de l’association ?
 J’y fais pas mal de choses différentes : j’ai pour mission surtout de rassembler de la documentation autour de la législation en fonction des cas de figures, des subtilités, des démarches que les bénévoles sont amenés à faire, pour pouvoir leur alléger la tâche. Mais je m’occupe aussi d’un peu d’évènementiel, d’animations/ateliers à mettre en place pour faire vivre le lien entre les bénévoles et avec l’extérieur. Je monte aussi en ce moment un projet de sensibilisation auprès de classes de primaire à Saint-Lizier, qui permet de diversifier un peu nos champs d’action. Et parfois, simplement, j’accompagne des personnes dans leurs démarches, dans leurs parcours, ou je prends des cafés avec elles.

A l’issu du service civique continuera tu votre engagement associatif ? Sais-tu ce que tu vas faire ?
Ce service civique m’a énormément appris autour du Droit des étrangers, notamment via une permanence juridique que j’ai suivie quelques fois avec la Ligue des Droits de l’Homme, et je crois que j’aimerais bien poursuivre dans cette voie en reprenant des études de droit. Mais dans tous les cas, mon engagement ne s’arrêtera pas ici, tout comme il n’a pas commencé avec eux : cette cause représente beaucoup pour moi.