Loïc Marcaillou, jeune secrétaire de Bike Assos

Peux-tu te présenter ? Qui tu es, où tu habites et ce que tu fais en ce moment ?
 Je m’appelle Loîc Marcaillou, j’ai 17 ans, je suis lycéen, j’habite à St Paul de Jarrat et je suis secrétaire de l’association Bike Assos.

Peux-tu nous présenter en deux mots l’association dont tu es un des dirigeants ?
 L’association Bike Assos porte le projet de Bike Park de Saint Paul de Jarrat. Avec les copains on adore le vélo, nous en faisons beaucoup dans la commune mais nous n’avions pas de terrain pour nous amuser. Nous voulions trouver un lieu où pratiquer en toute sécurité et partager notre passion commune, c’est pourquoi nous avons monté cette association pour trouver un terrain avec la mairie. C’est un projet qui anime un peu la commune, qui est ouvert à tous et qui est inter-générationnel.

Pour toi que signifie « être dirigeant.e d’une association » ?
 Être dirigeant d’association c’est porter un projet commun, une idée collective. Cela implique du temps et de la réflexion pour la définir et la concrétiser. Être dirigeant d’association c’est aussi avoir des responsabilités, vis-à-vis des membres mais aussi des partenaires et des gens qui nous font confiance et on ne veut pas les décevoir.

Pourquoi as-tu pris ces responsabilités ?
 Pour ce projet nous avions besoin d’aide, mais les partenaires ne peuvent pas accompagner une simple idée. L’association permet de poser un cadre et il est plus facile pour eux de nous soutenir.
 

Comment vis-tu cette expérience ? 
 C’est compliqué. Au début il y a l’engouement de l’idée et rapidement on se confronte aux première difficultés. Les choses ne sont pas aussi faciles ,n’avancent pas aussi vite qu’on aimerait et on perd parfois la motivation. Il ne faut rien lâcher et heureusement les amis et la famille sont là pour me soutenir.
 Parallèlement, c’est aussi une fierté de voir que des personnes que l’on ne connait pas, s’intéressent au projet et en parlent.
 

 Qu’est-ce que cela t’apporte ?
 De l’expérience au niveau administratif et de la gestion administrative car avant d’être majeur, autonome, on ne s'y frotte pas vraiment. Ça m’aide beaucoup au niveau de l’expression orale : présenter le projet à des partenaires m’a beaucoup aidé. Enfin, j’apprend à encadrer des personnes sur une activité, à être plus pédagogue au contact de différents publics.
 

« Les jeunes ne s’engagent plus aujourd’hui », que penses-tu de cette opinion ?
 Je trouve que cela se voit, peu de jeunes se lancent dans l’associatif, soit parce qu’ils ne connaissent pas, soit par ce qu’ils ont peur d’y aller. Quand on est bien accompagné c’est plus facile et le manque de soutien peut vraiment être un frein.

Aurais-tu un conseil à donner aux jeunes qui souhaitent se lancer ?
 Qu’ils y aillent et surtout qu’ils réfléchissent à leur projet. On peut partir d’une idée folle, mais il est important d’y réfléchir et de la structurer, les personnes y adhéreront plus facilement.