Léna Olivier, présidente de l'association A.P.C.J.
Peux-tu te présenter ? Qui es-tu, où habites-tu et que fais-tu en ce moment ?
Je suis Léna Olivier. Je suis originaire d'Ariège, où j'ai grandi. Je suis maintenant étudiante en droit à Toulouse.
Peux-tu nous présenter en deux mots l’association dont tu es l'une des dirigeantes ?
L’APCJ (Association de Partage de la Culture pour la Jeunesse) œuvre avant tout à promouvoir la culture auprès des jeunes grâce à l’organisation de différents événements culturels et interventions scolaires, mais plus largement à apporter de la culture dans les territoires ruraux.
Pour toi, que signifie « être dirigeant.e d’une association » ?
Pour moi, être dirigeante d’une association, c’est avant tout être le moteur d’une équipe qui coordonne les efforts, l’énergie et les idées de chacun afin de réaliser les projets à venir. C'est également être le catalyseur de la vision de l'association, en incarnant ses valeurs et en motivant chaque membre à s'investir pleinement dans le projet commun.
Pourquoi as-tu pris ces responsabilités ?
J'ai choisi d'assumer ces responsabilités parce que je crois fermement au projet de notre association. Malgré les défis occasionnels, je suis profondément convaincue de l'impact positif du travail associatif dans la société, et j'ai souhaité y contribuer activement. Cette conviction m'a motivée à prendre ces responsabilités, avec la ferme volonté de soutenir et de promouvoir notre mission.
Comment vis-tu cette expérience ?
Avec une profonde gratitude et reconnaissance. Il est merveilleux de voir comment le travail d'équipe prend forme à travers des projets captivants. Chaque jour, je suis émerveillée par notre capacité collective à concrétiser des réalisations qui dépassent nos attentes.
Qu’est-ce que cela t’apporte ?
Diriger une association m'apporte satisfaction et accomplissement en contribuant à une cause qui me tient à cœur. Cela développe mes compétences et élargit mon réseau, malgré les défis que cela représente. C'est une expérience gratifiante et enrichissante.
« Les jeunes ne s’engagent plus aujourd’hui », que penses-tu de cette opinion ?
Les jeunes s'engagent plutôt différemment de ce qu'on considérait traditionnellement. Ils privilégient souvent des formes d'engagement plus flexibles et ponctuelles, comme l'activisme en ligne ou le bénévolat sans affiliation permanente à des associations. Ces évolutions pourraient donner l'impression que l'engagement traditionnel diminue, mais cela ne signifie pas nécessairement un désintérêt général pour les causes sociales ou communautaires. À nous d’être des exemples et de les motiver pour rejoindre plus durablement la vie associative.
Aurais-tu un conseil à donner aux jeunes qui souhaitent se lancer ?
Ne pas avoir peur ! Osez-vous lancer, car c'est en agissant que vous pourrez réellement faire une différence."